Par Kerene Omondo
Rédaction :
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ACTU NGOLO TV
En Conseil des Ministres, le Président Félix Tshisekedi a annoncé des mesures drastiques face à la dégradation sécuritaire. Il a ordonné la suspension de « toute mission et évacuation sanitaire non essentielle à l’étranger », ainsi que l’arrêt de toute augmentation salariale et mécanisation pour une période de 12 mois, à l’exception des Forces Armées de la RDC (FARDC) et des policiers. Des coupes significatives seront également appliquées dans les frais de fonctionnement des institutions étatiques, touchant la présidence, l’Assemblée nationale, le Sénat, le Gouvernement, ainsi que les institutions judiciaires et d’appui à la démocratie. Les rémunérations des mandataires publics et du personnel politique des cabinets ministériels seront également impactées par ces mesures.
Par ailleurs, les récents affrontements à Goma, qui se sont déroulés entre dimanche et jeudi, ont entraîné la mort tragique de 700 personnes, selon un rapport alarmant des Nations Unies.
Face à cette crise, les recommandations issues du sommet extraordinaire de la SADC prônent une résolution pacifique du conflit, notamment à travers le processus de Luanda. La SADC appelle également à l’envoi de ministres de la Défense et de chefs d’état-major généraux pour rencontrer les troupes de la SAMIDRC, ainsi qu’à l’organisation d’un sommet conjoint SADC-EAC afin de déterminer les prochaines étapes à suivre.
La situation en RDC soulève ainsi des interrogations importante sur la stabilité de la région et l’engagement des autorités à protéger la population face à une violence persistante.
